Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore ✝ lilith

Nom ▲ Skyfall. Son cynisme n'a d'égale que sa beauté sculpturale. ; Prénoms ▲ Ariana, du nom de la fille de Minos, roi de Crète. ; Date et lieu de naissance ▲ Elle fut la première femme à être créée par Dieu. Les écritures racontent qu'elle sortit du néant tel un ange de lumière, une princesse couronnée de flammes et d'ébène. ; Age ▲ L'éternité n'est pas une donnée quantifiable. Lilith arpentait déjà les voies célestes quand l'univers n'était encore qu'un immense trou noir dépourvu d'étoile. ; Particularités ▲ Comme tous les princes, Lilith possède le pouvoir de se téléporter ainsi que la faculté de lire dans les esprits. Elle peut également induire la souffrance d'un simple battement de cils, ou encore insuffler un tel désir qu'il en devient inhumain voire douloureux. Certains mortels finissent par devenir fous, de douleur ou de désir. Quoi qu'il en soit les mortels ne sont pas faits pour résister aux assauts du démon. Quand la succube s'accouple avec un humain, elle absorbe son énergie vitale, ce qui a pour effet de raccourcir l'existence de sa victime de quelques mois à quelques années. Enfin, Lilith peut créer des illusions fantasmagoriques. Ces armes fatales sont des instruments de tentation qui guident les hommes sur le chemin de la perdition. ; Profession ▲ Elle est propriétaire du "BloodyMary", le temple du vice et des plaisirs charnels. Cette maison close haut de gamme est connue pour ses soirées masquées et ses prestations SM. En ces lieux le plaisir se monnaye au prix fort et vos fantasmes les plus intimes deviennent réalité. ; Orientation sexuelle ▲ Elle est bisexuelle. A ses yeux, les autres ne sont que des instruments de plaisir. Femelle démon en chaleur. Vicieuse, tentatrice, bestiale. Lilith chasse, consomme. Elle est en quête perpétuelle de chair fraîche.  ; Statut Civil ▲ Libre de tout engagement ad vitam aeternam. ; Statut Social ▲ Richesse indécente. Lilith collectionne la lingerie de luxe et les sculptures érotiques. ;  Race ▲ Démon, de la caste princière. ; Caractère ▲ Sensuelle, provocante, capricieuse, hystérique, dramaturge, excessive, ardente, jalouse, envieuse, orgueilleuse, hautaine, cynique, dépensière, obscène, impétueuse... ; Son groupe ▲ Corrupt. ; Avatar ▲ La sulfureuse Eva Green. ; Crédits ▲ Tumblr. ;

Une partie pour faire vivre votre personnage, des tic et manies, ça peut-être n'importe quoi, tout ce que vous voulez. Nous en demandons cependant 10 pour développer un peu. Inter has ruinarum varietates a Nisibi quam tuebatur accitus Vrsicinus, cui nos obsecuturos iunxerat imperiale praeceptum, dispicere litis exitialis certamina cogebatur abnuens et reclamans, adulatorum oblatrantibus turmis, bellicosus sane milesque semper et militum ductor sed forensibus iurgiis longe discretus, qui metu sui discriminis anxius cum accusatores quaesitoresque subditivos sibi consociatos ex isdem foveis cerneret emergentes, quae clam palamve agitabantur, occultis Constantium litteris edocebat inplorans subsidia, quorum metu tumor notissimus Caesaris exhalaret.

TON PSEUDO ▲ Louve. ; TON ÂGE ▲ Vingt cinq ans. ; TON PAYS ▲ France. ; TA FRÉQUENCE DE CONNEXION ▲ Aléatoire suivant mon inspiration et mon emploi du temps irl. ; COMMENT T'ES ARRIVÉ ICI ? ▲ Merci lazarus. ; TON AVIS SUR LE FORUM ▲ J'aime énormément le concept et le design. Autant l'avouer, je me sens comme le renard par l'odeur alléché. ; UN COMMENTAIRE ? ▲ Au plaisir de vous lire sur le rôle play. ;

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Douleur. Angoisse. Remords.

De nouvelles émotions m’assaillent comme autant de ras de marées. Je suis submergée par des vagues violentes et brutales, qui accompagnent ma chute inexorable dans cet océan de ténèbres. Je tombe durant ce qui me semble être une éternité, immergée comme une infante dans l’abyme originel, répudiée comme une moins que rien par celui que j’adorais, mon Père. Où suis je ? Quelque part entre le ciel et l’enfer. Entre le tout et le rien, le nulle part et l'ailleurs. Comment me repérer dans cette obscurité palpable ? J’imagine plus que je ne visualise l’amas de matière noire et gluante qui m’emprisonne les ailes, m'empêchant de regagner les cieux. Je suis perdue, désaxée, désarticulée. Un feu ardent me dévore de l’intérieur et m’embrase toute entière, le corps comme l’esprit. Quelque chose d’invisible est en train de me transformer. De me sculpter. Je le sens au plus profond de ma chair. Ca me façonne à Son image, indicible, à la fois magnifique et terrifiante. Belle mais incomplète car détachée de Lui. Mea culpa, la souffrance est insupportable. Ma damnation me propulse dans un état de transe cataclysmique et je hurle à m’en décrocher l’âme. Quand la douleur atteint enfin son paroxysme, je ne suis plus qu’un animal, une ombre vidée de sa substance, un lambeau de ténèbres qui supplie et implore dans le vide béant. Je suis prête à tous les sacrifices pour que la douleur cesse. Des milliers de voix hurlent dans ma tête comme autant de harpies en furie, chantant cette funeste mélopée qui résonne comme un ultime requiem contre les parois de mon crâne. Je veux mourir mais je suis immortelle. Indigne de son Amour. Dans un ultime sursaut d’espoir je tente désespérément de nager vers la surface, mais il est trop tard. Dieu ne pardonne pas. Il punit.

L'ange est mort, vive l'ange.

J’ai trahi mon créateur pour quelque chose d’encore plus grand.
Pour la première fois, j’ai fait un choix.
Pour Lui.
Leonard, ma damnation.

L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L'amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.

Faim. Sexe. Désir.

Je n’ai pas faim, je suis la faim. Mes entrailles se consument de désir tandis que je déploie mes ailes cobalt pour exhiber cette nudité parfaite, ce corps exquis et délictueux qui se révèle enfin aux yeux du monde. Je suis fière comme une reine, ressuscitée, libre de m’avilir comme une putain de la Rome antique. Un instant je contemple mon reflet décadent dans le miroir de l'univers. Ma posture est lascive et mes longs cheveux noirs retombent en cascade contre ma poitrine offerte, qui m'évoque les appâts d'une pernicieuse beauté sculpturale. J’effleure la pointe de mes seins, durs comme de la pierre, en poussant un râle profond qui résonne comme une authentique prière. Je suis le réceptacle de leurs fantasmes inavoués, le désir faite femme, la tentation charnelle personnifiée dans un corps de sirène. Je veux les sentir en moi et les entendre gémir contre ma peau, ivre de cette semence qu’ils distillent entre mes lèvres écartelées par leur virilité. Oui, je veux boire à la source ! Jouir toujours plus fort comme si ma vie en dépendait, comme s'il m'était offert de mourir et de renaître en leurs bras. Je m'improvise déesse païenne immolée sur l'hotel du plaisir et de la bestialité, quand ils ne sont que mes adorateurs et mon armée d'esclaves ! Les insignifiantes victimes du désir insatiable qui me dévore comme un océan de lave en fusion.

Je suis la bête, la prédatrice.
Celle qui n'est jamais repue.
Lilith, reine des Succubes.

Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;
De tes bijoux, l'Horreur n'est pas le moins charmant ;
Et, le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

Mort. Rire. Caprice.