let's make a deal | C. Moncreiff

Nom ▲ moncreiff, dochartaigh, somerset, macnaghten, borthwick, dunbar... plus de noms que nécessaire lui ont servi aussi bien dans sa vie de mortel que dans la suivante. le sien celui d'un autre, tout se mélange. L'original, celui de sa mère, depuis longtemps il l'a oublié.  ; Prénoms ▲ crimson la première appellation, la dernière aussi. il le crache quand on le lui demande, comme si ça n'avait pas d'importance, que ce n'était qu'une chose stupide dont on a pas besoin de tenir compte. même pas un vrai nom, juste une insulte, celle que l'on balançait à la tronche des foutus orphelins qui avaient tué leurs mères en couche. crime son. il en avait eu honte, il en avait changé, il l'avait effacé, et maintenant ça sonne juste comme une vieille blague que lui seul comprend. ; Date et lieu de naissance ▲ la rugueuse écosse aux falaises austères et aux terres indomptables. les traces du loch shin gravés dans chaque particules de son être. le temps écoulé est comme un vague concept qui ne l'atteint pas vraiment. les dates sont des principes mortels et parfois il en oublierait les siècles passés depuis sa venue au monde. le souvenir de ce qui fut son chez lui encore présent, mais comme si c'était celui d'un autre. un autre qui aurait vu le jour en mille six cent quatre-vingt-neuf en mettant fin au jour de celle qui l'avait accueilli en elle pendant neuf mois. né dans le sang, mort dans le sang. ; Age ▲ trois cent vingt sept ans. il vit avec son temps, ne compte pas celui écoulé. pas de regrets, pas de nostalgie, rien, les sentiments disparaissent quand l'enfer vous ouvre ses portes. ; Particularités ▲ - sadomasochiste addiction du mal, infligé ou reçu. adorateur des cris, des tressautements, de la chair qui rougi.  - anthropophage. la chair, le sang et les entrailles, rien ne se perd tout se consomme. ; Profession ▲ s'adapter, toujours chercher ce dont l'homme a besoin de manière désespérée, les moments cruciaux de désolation qui poussent aux pires folies, à l’impensable. quand on se dit "je ferais n'importe quoi pour..." il n'est pas loin. ce sont ces instants là qu'il recherche et sur lesquels il parvient à mettre le doigt avec un flair sans pareil. Tantôt il fut médecin, tantôt il était soldat, banquier même et tant d'autres choses encore. aujourd'hui c'est dans la peau d'un détective privé qu'il s'est glissé. quoi de mieux que des parents à la recherchent de leur cher petite tête blonde qui a fugué ou d'une femme qui veut savoir si son mari la trompe?.... on peut jouer sur les deux tableaux si l'on est suffisamment malin... ; Orientation sexuelle ▲ les limites sont un concept humain, passez ce cap vos horizons sont sans fins. ce n'est pas le genre de la personne qui va déterminer l'attirance qu'il ressentira. homme, femme, homme devenu femme ou le souhaitant et inversement, qu'importe, ce qui compte c'est le plaisir aussi fugace soit-il. ; Statut Civil ▲ L'éternité seul, la chair pour réconfort. étonnement il fut marié à une époque. une demoiselle avec qu'il avait passé un pacte voulait un époux à tout prix, il en avait ri. jamais il n'aurait refusé un pacte alors pourquoi pas? il avait accepter sans ciller. il aurait pu précipiter la mort de son "épouse" pour se débarrasser vite fait de cette corvée, mais finalement, par curiosité sans doute, il avait fini par se prêter au jeu. Des sortes de "vacances" dans la peau d'un humain. ; Statut Sociale ▲ Se satisfaisant de peu il considère que ses revenus le place dans ce que l'on appel la classe moyenne, ce qui est assez proche de la vérité. Sa pseudo profession rapporte suffisamment pour lui permettre de mener une vie agréable, mais très loin de pouvoir lui faire effleurer les hautes sphères sociales. cela n'a pas d'importance, son plaisir il l'obtient par bien des moyens qui se passent d'argent.  Race ▲ démon mineur, petit passeur de pactes sans importance.  c'est bien commode. c'est une chose pratique de n'être rien du tout, parce que personne ne vous regarde quand on ne fait pas de vagues. ; Caractère ▲ manipulateur - égoïste - joueur - menteur - changeant - insondable - capricieux - colérique - futé - débrouillard - méprisant - charmeur - connard - sociable - malicieux - faussement désinvolte. ; Son groupe ▲ corrupt ; Avatar ▲ james mcavoy ; Crédits ▲ tumblr, fuckyesjamesmcavoy et/ou mcavoyclub ;

(un.) consommateur immodéré de substances nicotiniques, le voir sans une cigarette à la bouche ou entre les doigts est une chose qui relève de l'impossible. le cancer n'était même pas un concept à son époque, même s'il risquait de faire pourrir son corps plus vite il ne changerait pas cette habitude. (deux.) le trou dans lequel il vit et qui est à l'origine un appartement tout ce qu'il y a de plus normal, est un véritable capharnaüm. de la cendre et des cigarettes dans tous les recoins, des vêtements sales disposés dans des endroits à ce point illogique que c'est à s'en poser des questions. des emballages et autres détritus éparpillés partout. tout ça ne le dérange pas le moins du monde, en même temps rares sont ceux à franchir le seuil de sa porte et bien moins nombreux encore sont ceux à le franchir en sens inverse. (trois.) un faible pour les suicidaires. ils font de bons contractants. à la limites de l'impossible. âmes désespérés ne souhaitant plus qu'en finir, il aime les retenir, juste assez pour qu'ils signent, pour après en venir à regretter amèrement de ne pas avoir été jusqu'au bout de leur geste. il aime apercevoir la lumière qui les traverse quand ils comprennent leur erreur. (quatre.) de la nourriture humaine il aime ce qu'il y a de plus gras, de plus sucré, de plus surdosés. des humains eux-mêmes il aime la chaire des femmes tout particulièrement, les chaires jeunes ont sa préférence. il n'est jamais allé jusqu'à manger un enfant, mais plus par soucis de quantité réduite sur ces petites choses que par dégoût. (cinq. ) pour son profit, pour son intérêt, il mène sa barque sans que personne n'y fasse attention. chez les humains, on le prend pour un homme populaire, au contact facile, un détective de bas étages, suffisamment efficace, coquin et somme toute assez amusant. chez les démons, on ne fait pas plus attention à lui, peu sont ceux qui prennent au sérieux ce démon au sourire agaçant. les plus malins auront toutes fois notés, que derrière sont jeu du parfait idiot, il est tout de même l'un démon mineur qui passent des pactes de la manière la plus régulière et que l'air de rien il en a cumulé un nombre assez conséquent tout au long de sa "carrière". (six.) une conversation doit obligatoirement être accompagné d'au minimum un juron sinon cette conversation n'a pas lieu d'exister, oubliez la. (sept.) contrairement à bon nombre de ses collègues du dessous, il ne hait pas les humains. il aime les observer, les voir être ce qu'ils sont le mieux: des êtres au comportement aberrant, lâche et hideux. il se délecte de les voir sombrer, pêcher, les voir s'avilir au pire bassesse par désespoir. c'est beau de constater que l'homme a toujours été et sera toujours, bien plus proche des flammes de l'enfer que des portails célestes. (huit.) même s'il ne se reconnait aucun sens patriotique quel qu’il soit, il est vrai qu'il a tendance à choisir les corps qu'il occupe en privilégiant (viser carrément serait plus correct) des hommes venant de son pays natale. (neuf.) lorsqu'un être aux aboies se décide à sceller un pacte le liant à lui et à ses chiens des enfers, il lui faut pour se faire s'entailler la peau et laisser le démon se délecter de l'entaille en lui cédant un coup de langue.
(dix.) il aime l'océan. Yo ho...

TON PSEUDO ▲ eleazar ; TON ÂGE ▲  blablabla m'en souviens plus  ; TON PAYS ▲ France ; TA FRÉQUENCE DE CONNEXION ▲ en ce moment, je dirais que je passerais deux trois fois par semaine, le soir... et rarement le week-end... après les choses évoluent en fonction de ma situation  ; COMMENT T'ES ARRIVÉ ICI ? ▲ deux licornes ailées m'ont emmené ici, si vous les voyez... arrêtez de boire ou fuyez! ; TON AVIS SUR LE FORUM ▲ j'ai senti que c'était mon devoir de m'inscrire sur le forum pour l'embellir de ma présence ; UN COMMENTAIRE ? ▲ Euuuuuuuuuu offrez moi vos corps ;

Le passé est un prologue.

La garce fait son entrée dans sa robe de catin aussi noire que la nuit. Elle masque le ciel et agite sa sœur l’océan pour lui offrir en pâture les pauvres fous qui croyaient pouvoir profiter des courbes de sa cadette dans leur inepte navire de bois. Il sera leur cercueil et l’océan sera leur tombeau.  Inconscients, intrépides, marins d’eau douce et vieux loups de mer, elle les envoie tous dans les abîmes, sans le moindre égard. Force sans pitié. Invisible dévastatrice. Elle sera sa fin, du moins c’est ce qu’il pense. Au milieu de rien, flottant, se débâtant avalant l’eau salé comme du petit lait, il n’y pas d’espoir. Pas d’espoir pour lui et les autres. C’est la fin, c’est la fin, une fin de merde, ça le fait chier. Il aurait préféré finir dans le sang et le foutre, plutôt que dans la flotte à servir de repas aux poissons... L’air lui manque, la force aussi, bientôt il s’arrêtera de s’agiter comme un chien qui ne sait pas nager. Envolé le bateau, envolé l’équipage, envolé la vie de brigand, maintenant les vagues ont le dessus et c’est le trou noir. Enfin, ça devait être son putain de jour de chance, parce qu’au final c’est sur le sable blanc d’une plage qu’il ouvre les yeux et non pas sur l’enfer qui l’attendra encore un peu. Il en serait presque venu à remercier Dieu en voyant qu’il n’était pas seul à avoir survécu. C’était trop beau pour être vrai, voilà le truc, c’était vraiment trop beau. Il n’y a pas de récompense pour les gars comme lui et ça se confirmait bien vite. L’île était déserte. Totalement déserte. Pas de vie. Rien. Jusqu’à ce que quelque chose ne vienne à eux, quelque chose qui allait devenir leur seul et unique pensée, mais par dessus tout quelque chose qui allait les faire changer. La faim. Mettez ça sur le compte du désespoir, de la fatigue, de la chaleur ou bien d’un traumatisme à la mords-moi-le-nœud, le fait est que l’idée leur est venu de s’adonner au pire ; dévorer les plus faibles, ceux qui ne s’en tireraient pas. Idée honteuse, idée hideuse, idée dangereuse... mais c’était la seule qu’ils avaient. Ce à quoi personne ne s’attendait en revanche c’est que ce nouveau mets une fois goûté développa une véritable obsession pour l’écossais. Obsession qui par la suite le poussa à se dire que finir seul sur cette île ne le dérangeait pas, tant qu’il pouvait se délecter de nouveau de cette monstrueuse gourmandise. Quand il viendrait à en manquer, pourquoi ne pas se dévorer lui-même ? L’idée ne lui déplaisait pas non plus, il l’aurait bien fait, sauf qu’on avait fini par le trouver, des mois plus tard, seul sur sa petite île. Il avait mentit. Evidemment. il n’a jamais été chose bien avisée que de se présenter comme pirate. Du moins pas si l’on ne tient pas à se rompre le cou sur une corde de potence.

On l’a retrouvé allongé dans une ruelle sordide de Londres. Souillé, dépouillé. Plus de veste sur le dos, plus de chaussures aux pieds. La misère des rues de Londres avaient déjà fait son œuvre. Son sang avait fini par cesser de se répandre au petit matin. Il avait suffisamment inondé les pavés. Le visage défiguré. Les yeux ouverts, face contre terre. Pas foutu de se défendre comme il l’aurait pu autre fois. Il avait rapidement retrouvé la place qui lui était de naissance dévolu ; le caniveau. Vengeance familiale. Quelques uns avaient semble-t-il appris que leur tendre sœur disparu avait eu pour dernière compagnie connu l’ancien boucanier. Son appétit particulier ne l’avait jamais quitté quand des rives de son île maudite il s’en était retourné à celles de la froide île anglaise. Non, cet appétit là il s’en était accommodé, il l’avait même accueilli à bras ouverts. C’était sa dérive principale, celle qui guidait ses pas dans cette vie trop terre à terre. Il en mourrait lentement, il le savait. Les médecins n’y pouvaient rien. Il perdait de plus en plus la raison et l’équilibre. Il n’avait besoin de personne pour se savoir condamné. Rien n’y faisait pourtant, il continuait. Dévorer les entrailles, savourer les chairs. Se faire prendre, se faire tuer. Il en connaissait les risques.  Les choses étaient en ordre ainsi, tout le monde pouvait se réjouir. Le méchant était mort.

« J’ai besoin de votre aide pour retrouver quelqu’un... » Elle entre dans les détails pendant qu’il laisse glisser son regard sur ses courbes, savourant la vue qu’elle lui offre. Elle s’agite sur sa chaise, mal à l’aise, elle a bien remarqué son manège et déjà elle le prend pour le pire des goujats, mais elle reste tout de même. Elle a besoin de lui. Un petit sourire mutin se dessine sur les lèvres du détective. Ce ne se sont pas ses courbes qui lui plaisent, bien qu’elles soient tout à fait.... agréables. Non, ce qui l’intéresse c’est le désespoir qui dégouline de chacun des pores de sa peau. Un seul regard et c’est une multitude de  voies vers  son but à lui qu’il entrevoit. « Je vous en prie, c’est très important pour moi » Il fait crisser sa chaise en se penchant en avant appuyant ses mains sur le bureau bas de gamme qui les sépare. « Je comprends bien que ça puisse être important pour vous, mais vous avez l’air d’avoir pas mal d’autres problèmes qui me laissent penser que vous avez p’t’être pas le fric pour me payer et ça, ça risque de devenir mon problème... » Il se redresse et passe de l’autre côté du bureau pour y poser un coin de fesse et se retrouver à quelques centimètres de la belle. « à moins qu’on trouve un arrangement... » Elle déglutit et serre nerveusement son sac contre elle. Elle doit sûrement s’imaginer qu’il sous entend des trucs à faire rougir une none. Si elle savait ce qu’il a vraiment en tête.... elle partirait en courant. Il n'allait pas précipiter les choses, non avec elle il prendrait son temps. Sa situation n'allait pas s'arranger il le sentait bien, ce n'était qu'une paumée. Dans le pire des cas, il ferait lui-même en sorte que sa vie devienne suffisamment désagréable pour la faire venir au stade de désespoir qu'il considérait prompte à la passassions d'un pacte. Ah ce qu'il pouvait aimer la vie de démon!