vous qui entrez, laissez toute espérance

Nom ▲ S'il s'avérait que le nom de Beauregard a simplement franchi ses lippes carmin, faudrait-il le croire? Elle devient ce qu'elle proclame être, car son regard impétueux soumet tout homme, tout être. Tout cela car ce faciès ivoire, s'agençant à ces pommettes rehaussées d'un rose tendre, contrastant avec l'âme noire qui s'exalte derrière cette chair opaline, ce minois aux allures de l'innocence d'une candide jouvencelle.  ; Prénoms ▲ Elle en a tant porté qu'elle doit tromper la lassitude en faisant des clins d'oeil aux périodes qu'elle a vu naître et mourir, aux âges qui se sont succédé, au temps qui s'étiole juste là, au bout de son nez. Alors elle s'est tourné vers les cieux, ce royaume interdit, ce drap céleste où se succède jour et puis nuit, un sourire venant illuminer ses traits de marbre, la sylphide s'est résolue à celui-ci, éponyme, intemporel. Comme eux, comme elle : Astrée.  ; Date et lieu de naissance ▲ Avant que le monde tel qu'il est connu par vous, mortels, en soit même à ses balbutiements. ; Âge ▲ elle n'a pas d'âge, le temps n'a pas d'emprise sur elle. ; Particularités ▲ écrire ici ; Profession ▲ Elle s'est gavée du savoir des hommes à s'en repaitre définitivement, cessant de chercher à se mêler à leur monde, se pourléchant les lippes à l'idée de meurtrir ce dernier, de la façonner froidement à l'image de ces champs d'éternité qu'elle foulera toujours de son pas léger. Pour ajouter à l'ironie, parce qu'elle nargue inconsciemment son égal depuis que le monde est monde, elle vend des vierges au plus offrants. Elle patauge dans ce que les hommes appellent le trafic d'êtres humains, convertissant des âmes fragiles et innocentes pour des espèces sonnantes et trébuchantes.  ; Orientation sexuelle ▲ Elle les a jadis apprécié éphèbes, mais s'est retrouvée à même de courtiser un viril combattant ou un éminent stratège à travers les âges, faisant varier ces plaisirs au gré de ses humeurs, que l'on puis affirmer changeantes. Il est sa seule constante, n'était-ce d'ailleurs pas pour cela qu'elle refuse d'arrondir les angles, d'affiner ses caprices, vivant de cet espoir vain qu'il ne peut être le seul, ne peut être l'unique à faire faillir son raisonnement, à tromper sa froide logique.  ; Statut Civil ▲ une alliance éternelle freine son impératif besoin de liberté, bridant cette insoumise, scellant son destin dans une funeste étreinte avec la figure princière des confins souterrains du monde  ; Statut social ▲ Elle pourrait tapisser le tiers monde d'or si l'envie lui prenait. Elle s'avère juste cupide comme les bêtes de légende, comme le folklore susurrait de bouche à oreilles sur le mythe du dragon. Pour ce qu'elle en sait, peut-être était-elle même à l'origine de ces légendes, puisque son obsession ne date pas d'hier, ni même du millénaire dernier.  Race ▲ Elle fait figure de royauté infernale, elle, celle qui fut jadis fille du printemps, partageant le sceptre du prince des enfers. ; ; Caractère ▲ cruelle, froide, manipulatrice, patiente, possessive, intelligente, intransigeante, rancunière, vindicative. s'il existe au sein d'un être même une infime once de cette denrée rare qu'est l'instinct de survie, il vaut mieux éviter de la contrarier, et même de s'en faire remarquer ; Son groupe ▲ corrupt. ; Avatar ▲ Rachel Weisz ; Crédits ▲ Tumblr (vesrailles) ;

I. Elle n’aime que les regards qui se soumettent à elle et n’admet en rien l’insolence. Elle ne tolère que ce qu’elle aime, car elle est dépourvue de tout scrupule, de toute conscience. C’est un rire boréal qu’elle rétorquerait à la moindre forme de résistance. II. Astrée, elle est cette bise froide lors des impitoyables froids d’hiver, s’insinuant sous la chair comme un poison et ayant raison de tout, jusqu’à la Raison elle-même. III. Elle s’avère d’une patience infinie pour assouvir ses bas instincts, candide jusqu’à la moelle, mielleuse à souhait. Elle s’adonne à la prédation, choisissant judicieusement ses cibles, se pourléchant d’avance les lippes. Nul ne sait qui attisera son regard, aussi sombre que l’abysse, nul ne peut s’avérer conscient d’avoir éveillé en elle le besoin de corrompre, détruire ou saboter. Car il ne s’agit que d’un caprice, d’un désir, d’une envie, et ceux-ci règnent en maître au creux de ses entrailles éternelles. S’il s’agit d’une proie de choix, aléatoire, alors elle annihilera tout espoir, toute volonté, avant de s’en détacher, se lasser, contemplant avec un plaisir non-feint l’Homme mettre un terme à sa souffrance, s’arrachant à sa vie qui a perdu tout sens. IV. L’or revêt ce symbole d’éternité qui l’émeut. Elle lui octroie une place de choix dans son cœur givré, incandescente et opulente cupidité, préférant de loin les pièces sonnantes et trébuchantes à cette invention malencontreuse que sont les billets verts. Elle serait d’ailleurs susceptible de faire concurrence à Crassus, obnubilée par la beauté de ce métal précieux, de sa valeur sempiternelle. Astrée n’affiche pourtant pas son vice ouvertement, veillant à ce que son trésor ne ravisse que ses propres prunelles, que la pulpe de ses phalanges se ravisse au contact froid de l’or et qu’elle soit la seule à même de lui procurer de tendres caresses. V Au fil de ce chemin noueux qu’est l’Éternité, celle qu’elle a promis de partager avec son Prince, elle s’est adonnée à partager, à son grand dam, son intérêt pour les êtres possédant une vertu intacte. Certes, avec un regard différent, non pas de convoitise ni désir, mais critique, curieux. Elle s’est ensuite vouée à une haine de givre par la suite, se délestant de cet intérêt farfelu pour un autre, seyant mieux à sa nature, celui s’harmonisant à la noirceur de son âme. Astrée s’est elle-même octroyé le rôle de Pourvoyeuse, prête à damner une vierge à qui a de quoi se l’offrir. Insidieusement, elle s’est assurée une position stratégique, comme un général au pied de guerre, s’offrant une vue imprenable sur cette matière captivant les hommes à travers les âges. Un jour directeur de casting à la recherche d’infantes dans la fleur de l’âge, à l’aube de la puberté, jouvencelle innocente et tendre à souhait. Le marketing, opium de ce siècle. Elle s’en repait, de leur air candide, un brin niais, pour s’insinuer dans leur esprit, corrompre leur âme, les amenant à se damner d’elles-mêmes en quête d’une célébrité éphémère, d’une gloire au goût de cendres. Elle s’y adonne avec un calme olympien, une patience vertueuse, pouvant s’acharner des mois, voire des années sur l’une d’entre elle, persuadée que chaque auréole à un prix, chaque innocence étant bonne à sacrifier une fois le prix juste demandé. VI Elle s’avère territoriale et vindicative, ne supportant pas l’idée de ne pas être l’objet des convoitises, la source de tous les songes. Il va s’en dire qu’elle s’est retrouvée pantoise, sans voix, lorsqu’il a promis à une autre ce trône qui lui est acquis. Les âges se sont écoulés sans qu’il ose lui faire un tel affront, les sylphides habillant temporairement les draps satinés n’étant que source de divertissement, de discorde les amenant à s’entredéchirer encore et encore, comme ils savent si bien y faire. Il lui est acquis de droit, une alliance scelle cette étreinte éternelle qu’il lui a promis de lui vouer, des siècles plus tôt. Ce qui devait être fait l’a été, et cela s’avère source de réconfort, fine ébauche de sourire venant animer son faciès de marbre. Elle regrette seulement, douce Proserpine, de ne pas avoir pu observer les émotions ayant incendiés Pluton le passionné, ce jour-là où sa catin virginale lui a été définitivement arraché. VII. Elle a été mécène, à la Renaissance. Son intérêt du moment, son attache temporaire à cette humanité qu'elle abhorre, qu'elle méprise. Elle sait pourtant reconnaître les belles choses, cherche à les posséder, et s'avère particulièrement doué pour reconnaître le talent. Elle a su acquérir de Michel-Ange, De Vinci, Botticelli et Raphaël des pièces inédites, des oeuvres peintes de la main d'homme, mais avec une inspiration divine. Elle les possède toujours, d'ailleurs. VIII. Elle était là, immobile, durant l'Inquisition, assistant en se frottant les mains, s'émerveillant du potentiel destructeur des hommes durant les Croisades, alors qu'il suffisait de mettre entre leurs phalanges maladroites qu'une convoitise pour incendier des patries. Elle a assisté à l'ascension de la peste noire, de la Grande Famine, s'est retrouvée dans les champs noyés de sang dans les grandes guerres, pourrait témoigner de la mise à mort des Romanov par le peuple et du soulèvement des français contre la monarchie guillotinée. Elle s'abreuvait de la souffrance et la révolte, même quand elle n'en était pas l'auteure. Repue du spectacle, elle retournait attiser le chaos, semer le doute et troubler les esprits. IX. Proserpine est d'une beauté classique, intemporelle. Elle est consciente de ses charmes, en jouant et en profitant allégrement, les mettant au service de ses sombres desseins. Elle est à l'origine d'intrigues dans les Cour de ce monde, incendiant les vipères de Versailles de son venin, nourrissant les envies fratricides et régicides de tout régime. Elle est attirée par le pouvoir, et s'est d'ailleurs vouée à la passion charnelle avec diverses éminentes et figures de proue ayant façonné le monde d'aujourd'hui. X. Elle peut demeurer sans mot dire pendant des jours, des semaines, isolée dans son paradis de glace, d,un blanc immaculé, à contempler son vécu, à raviver de vieux souvenirs à même son esprit fécond, s'adonnant à la réflexion et comblant le vide par des symphonies classiques. Diantre, s'il lui était possible d'insuffler vie à Liberachi pour une nuit et se gorger de ses oeuvres...

INTITULE DU LIEN : une idée précise de ce que vous voudrez jouer. Donner des pistes au joueur qui vous demande un lien peu être utile et agréable donc n'hésitez pas.
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