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(Moloch) I have to burn your kingdom down

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- Hell or Paradise -



Invité
Sujet: (Moloch) I have to burn your kingdom down
Dim 10 Jan - 0:36


Dalach "Moloch" Brown

La beauté est terreur

Nom ▲ Brown, comme cela aurait pu être Black ou Yellow ; Prénoms ▲ Dalach, le prénom claque sur la langue, comme celui qu'il porte depuis si longtemps aujourd'hui ; Date et lieu de naissance ▲ Les dates n'existaient pas alors, le temps n'avait aucune limite, et l'imaginaire d'un Dieu fut la seule immensité qui le vit naître ; Age ▲ La Terre elle-même n'était pas née lorsqu'il vit le jour. Si l'on devrait employer une expression plus mélodramatique et mortelle, on devrait sans doute dire qu'il existe depuis la nuit de temps. ; Particularités ▲ Une boucle d'or orne son oreille gauche ; Profession ▲ Directeur de l'aile psychiatrique de l'hopital de New York. Chimérique reflet de son domaine des larmes ; Orientation sexuelle ▲ Le sexe n'a de saveur que s'il est détaché de la moindre morale, la chute fut salvatrice, libératrice. Mais n'a d'importance que l'esprit, celui qui attire, qui fascine, qui obsède... Pansexuel ; Statut Civil ▲ Collectionneur de belles enfants, de belles femmes, seul pourtant, il ne s'encombre pas. Tout lui appartient, il n'appartient à rien ; Statut Sociale ▲ Il y a le sang, rigole intarissable qui vient souiller la terre, et il y a les richesses qui ruissellent entre ses doigts comme de l'eau dont la source ne saurait se tarir un jour  Race ▲ Il est un déchu, un ange qui n'a jamais connu les sentiments trop mortels pour venir embraser celui qu'il est, pour qu'il en saisisse le sens, autres qu'une saveur délectable. Il est le Seigneur du pays des larmes, le Prince démon qui s'égare et se délecte des vices les plus immondes. Il est... Moloch ; Caractère ▲ Intransigeant - Implacable - Manipulateur - Menteur - Autoritaire - Exigeant - Dominant - Déterminé - Persévérant - Ironique - hédoniste - Brutal - Perfide - ... ; Son groupe ▲ Corrupt ; Avatar ▲ Christian Bale ; Crédits ▲ sudurjalimonovsok ;

01. La chute. Il est né parmi les astres, Moloch, comme une étoile de plus, un ange à la gloire de Dieu. Un guide pour l'humanité, cette création de l'Eternel, ces êtres imparfaits auxquels il était nécessaire de pardonner. Pourquoi devraient-ils être plus importants, que nous, qui sommes parfaits ?< Paroles soufflées. Murmures tendancieux dans le creux d'une alcôve céleste. Lucifer distille son venin dans le cœur de l'ange, il éveille la rancœur, la haine, qui croupissaient silencieusement au creux de ce palpitant. C'est une nécrose qui se développe, qui envahit et qui dévore. C'est un monstre qui n'attendait que l'instant d'étendre ses serres autour de la silhouette angélique. Moloch a chuté aux côtés du porteur de lumière, suivant l'étendard de la vérité brûlante. Il a sombré, senti ses ailes noircir au profit de la débauche, de la liberté, de la vérité, de l'excès, des vices, de la douleur, du plaisir tendancieux de percevoir ces larmes qui s’égarent sur les chairs abîmées. Moloch ne comprend rien aux émotions humaines, s'il lui arrive d'en ressentir, elles sont déjà nécrosées, avalées par la déviance corrosive du péché, déjà si différentes des errances humaines. L'amour n'a rien de beau. La haine n'a rien d'horrible. Tout n'est que perdition pernicieuse. Tout n'est que mirage éphémère. Tout n'est qu'obsession malsaine. Les définitions perdent leurs sens d'origine, elles se nimbent d'une autre réalité qui fait que les sentiments ne sont finalement pas réellement ressenti au sens des mortels. Le Paradis est ennuyeux, les ténèbres sont merveilleuses, doux reflets de l'esprit affamé.

02. Le royaume des larmes. Parcelle des Enfers où Moloch gouverne. Parcelle dominée par un palais de glace, somptueux, menaçant, presque suintant de l'indifférence du déchu. Ce royaume est celui des horreurs, de la douleur, du désespoir... qui se noient dans les méandres des cris, musique délictueuse, et des larmes versées, mer salée. Cet endroit ne porte pas ce nom pour rien : ici, les larmes sont la monnaie des heures qui y sont passées, ici, le sol semble se nourrir de cet abandon, ici, les murs devinent ce qui est le plus ignoble, le plus pernicieux, le plus intolérable, pour l'âme qui s'y retrouve piégée. L'ignominie est le mot le plus adéquate pour parler de ces terres, alors que les pires supplices, les pires immondices... s'y dévoilent pour celles qui ne s'en échapperont jamais. Pour le quidam observant une scène, peut-être lui semblera-t-elle idiote, risible, et pourtant, le choix s'applique à cette plus grande crainte, ce qui ressemblera au châtiment le plus intolérable pour le supplicié. Le rire fourbe du seigneur, plus insupportable encore, dans ce château qui est le sien, et où ses esclaves portent de soyeux vêtements de transparence, parfum d'extase et de fascination pour le prédateur qu'il ne cesse d'être sous les cieux divers et variés du monde.

03. Le prince. Voici ce qu'il est. Un roi en son monde. Un monarque sur ses terres. Un bras armé pour le porteur de lumière. Il fait parti des plus grands des Enfers, rampe parmi la multitude des péchés, s'égare dans la malhonnêteté et le mensonge séducteur. Il est devenu le monstre qui se tapissait au fond de son cœur d'ange jusqu'au souffle salvateur, séducteur de Lucifer. Cet appel de liberté auquel il n'a pu que répondre. Il ne connaît pas de limite, il s'amuse, se joue des créatures éphémères, arrache les âmes lorsqu'il chevauche la terre, ce monde adoré du père, détesté des déchus. Il aime s'approcher des plus grands, murmurer la révolte aux oreilles les plus naïves et provoquer des guerres. Il en a le droit, la possibilité, et il le fait, joueur, frondeur. Il sourit de voir l'humanité s'entredéchirer, et de contempler les horreurs dont sont capables les créations chéries du père. Moloch est ce monstre tapi sous le lit, celui dont le sourire lui-même est capable de mettre mal à l'aise, celui qui transpire d'un charisme capable de faire frissonner le plus courageux des soldats.S'il aime la mise à mort, c'est la torture, l'ultime moment où l'on arrache des larmes à la force tellement transcendante, qui lui plaît réellement. Celui qui fut adoré, à qui l'on sacrifia des bambins dans le giron des flammes pour lui arracher d'autres sourires, d'autres... L'humanité crédule l'ayant perçu comme plus grand que le père. Il est le maître des tortures, inlassable créature qui divague mortellement dans les âmes, qui se moque de la folie, qui se baigne dans le sang trop pur. Bathory. Un nom. Une consonance. Celui de cette femme qui s'est enlisé entre les bras du perfide, et qui aujourd'hui le suit, démon mineur qui lui apporte des âmes, qui s'est mille fois baigné dans le sang des innocents.

04. L'obsession. Petit paradis perdu, petite médium égarée dans son hôpital. Il sait ce qu'elle est. Il l'a rapidement deviné. Elle est particulière Eden, elle tremble la nuit lorsqu'il se faufile jusqu'à elle, sournois murmure, observation frelatée. Celle qu'il a arraché à sa chambre aseptisée pour l'enfermer dans cette chambre de princesse conçue pour elle, dans la semi-obscurité de sa cave, dans sa demeure victorienne de Tottenville, égarée dans une parc. Il l'a marquée, maculé sa nuque du fait que cette âme serait un jour sienne. Nouvelle étape, pacte proposé nuit après nuit, rejet de l'angélique humaine qu'il ne cesse d'ensevelir sous ses coups lorsqu'elle cherche à le fuir, lorsqu'elle l'agace un peu trop avec ses refus. Tout est simple pourtant, elle n'a qu'à apposer son paraphe pour que tout cesse, que tout s'arrête et qu'elle s'enlise sous une nouvelle servitude à ses côtés. Mais non, Eden est ce petit paradis perdu, cette fille qui a trouvé le moyen de s'évader en fracturant sa cellule, celle qui a fait naître une colère furieuse et assassine à la découverte de la pièce trop vide. Il la retrouvera pourtant, la promesse a été faite bien avant qu'elle ne parvienne à fuir. Et il abattra sa rage sur son joli visage, maculera sa peau de marbrures bleutées, se fera plus menaçant de se couler entre ses cuisses laiteuses... menace qui n'attendrait plus qu'un quand, et non un si. Un jour, il la dévorera toute entière. Un jour, elle dérobera des âmes pour lui. Un jour, elle sera son esclave, à lui, et à lui seul.

05. New York. Ce fut comme une révélation, le souffle d'une vérité qui bataillait dans sa caboche éternelle. Ce serait là. Oui, là, dans cette ville dont la construction venait de s'achever, que tout se précipiterait, que tout se produirait, que tout se construirait, que tout se nécroserait. Les années 50 le virent prendre possession des lieux, s'y perdre, s'y égarer, en apprendre chaque ruelle, terminer d'y détruire des âmes à la fois pures et maculées, les arracher à l'éternel pour les envoyer croupir dans les ténèbres. D'autres que lui ont la charge de dérober les âmes pour lui, à sa place, mais rien n'est immuable et le plaisir d'un pacte bien placé n'a jamais qu'une saveur délectable. Plus encore lorsqu'il existe pour soumettre à l'esclavage des âmes. Il aime les âmes, au-delà du sexe classique, ce sont elles qui le captivent, qui l'attirent, qui le poussent à désirer un être. Directeur de l'aile psychiatrique de l'hôpital. Il entend les hurlements. Il ressent presque ces larmes qui dérivent sur les joues de ces patients que l'on respecte finalement trop peu. L'immondice n'est jamais bien loin lorsque les malades ne sont pas crus. A une époque, on brisait leur esprit pour le bien de la science. Quelles horreurs n'ont jamais tant pustulées que pour la science, cette arrogante catin qui se prévaut de tout et s'absout de commettre des péchés. Obligation. Pour avancer, des horreurs doivent parfois être commises. Le déchu en ricane, il s'amuse, il observe avec un désintérêt pour de possibles suppliques. Il ne connait pas la pitié, ce n'est pas un sentiment qui lui est familier. Les humains ne sont jamais parvenu à faire naître un tel ressenti. Son être est de toute façon trop perverti pour y parvenir.

06. Les livres. Aussi contradictoire que cela puisse paraître. Aussi déviante que cette possibilité puisse être. Lui qui regarde pourtant l'humanité avec indifférence. Lui qui assassine par manque de sagesse parfois. Il est un lecteur assoiffé, peut-être qu'au fond il cherche à les comprendre à travers ces lectures incessantes. Mais il est surtout l'affamé des déviances couchées à l'encre noire sur le papier, traçant des sillons, des inspirations qui nécrosent l'âme, y distillant les graines mesquines et fourbes des ténèbres. Ils aiment lire les dérives d'un esprit frappé. Ils aiment observer des meurtres sur papier glacé, suivre les tribulations d'un esprit malade. Et cette science, prétexte à tout. Les livres sont aussi là pour que plus jamais les horreurs ne renaissent. Ces livres là, aussi, figurent dans sa bibliothèque personnelle qui fourmille de livres à ne pas laisser entre toutes les mains. Lui, l'amateur de cercles pernicieux, qui écoute, qui s'enivre, qui lit. L'imagination, il n'y a rien de pire pour l'esprit. Les films sont figés, mais ce sont les images qui se gravent dans les souvenirs qui sont pires, celles que l'on s'invente lorsque l'on parcoure quelques lignes tourmentées. Parce que ce sont les véritables horreurs qui prennent formes, celles qui sont pire que ce qu'un autre inventerait, parce qu'elles ne sont qu'un pâle reflet de la crainte du plus grand nombre, un frisson acceptable qui n'a rien à voir avec ce que l'âme elle-même est capable d'inventer.

07. Le jardinier. Il cultive des plantes étranges, certaines, plus naturelles telles les roses ne sont présentes que pour leurs épines et le plaisir qu'Eden a pour elles. Les autres sont à la fois dangereuses et inhabituelles. Il aime autant les voir naître et germer, que mourir au creux de sa main ou lorsque les fleurs sont coupées pour finir par crever pour le plaisir des éphémères. Pourtant, si son jardin possède une certaine beauté, on ne peut pas dire qu'il soit du goût de n'importe qui. Lui, le soi-disant psychiatre aurait bien besoin de consulter si l'on apercevait sa maison, son jardin, ce parc qui ressemble plus à une version du bois dormant de Maléfique. Pourtant, il est beau, c'est indéniable, la clameur d'un feuillage qui s'étire, la lumière qui s'égare jusqu'aux branchages, qui macule les pétales. Magnifique... magnifiquement dérangeant. On s'interroge sur l'engrais employé. On s'interroge sur les besoins de ces plantes particulières.

08. La musique. Il en aime les échos. Le contour. L'âpreté qui s'égare à même la langue acérée. Elle adoucit les mœurs paraît-il. Moloch ne l'a jamais compris ainsi, il sait qu'elle fait naître les idées, les ignobles qui consument les âmes. Une musique bien choisie peut installer un climat de crainte et d'horreur, surtout si elle se lie à un souvenir particulier. Il aime la musique, tout autant que celle que forme les cris, les hurlements qui retentissent en son domaine, qu'il soit infernal ou trop mortel. Le soupir du monstre qui s'agite avec plaisir sous cette mélodie presque dissonante. Mais il aime la pureté de certaines notes, trop cristallines pourtant, elles l'attirent dans des méandres que l'on ne voudrait découvrir en sa compagnie. Il sait jouer avec l'esprit, le malmener, s'y constituer une place jusqu'à le nécroser, le rendre plus attentif aux détails suggérés. Les messages mesquins.

09. La société. Il sait tenir sa place, Dalach. Le mot qui claque sur la langue, qui crépite dans le silence d'une salle. Dalach Brown, le directeur de l'aile psychiatrique de l'hôpital. L'homme bien sous tout rapport, qui sait toujours se vêtir avec un goût sûr. L'image se fige pourtant face au masque qu'il sait si bien porter, tellement charmant, tellement perfide, tellement empli d'une morale à la con qui vole en éclat si facilement derrière une porte close. On parle pourtant en grand bien de lui, l'aile psychiatrique n'a jamais été mieux gérée que depuis qu'il se trouve aux commandes. C'est une vérité, et pourtant, dès que le voile retombe, les immondices se profilent. Chantages, malversations, baises, abus... tant que le monde n'en sait rien, quel mal y a-t-il à cela diraient certains mortels, quand le monstre esquisse un sourire. Il vend des cadavres au nom de la science. Il arrache l'âme du plus fou pour l'enfermer dans sa collection damnée. Il baise le monde avec un talent d'orateur, de manipulateur qui laisse frémir les anges. Pourquoi Dieu tolère-t-il cela ? Pourquoi ne s'éveille-t-il pas quand l'un de ses anciens enfants se plait à jouer avec adresse aux pieds des coupables ?

10. Les pouvoirs. Téléportation, capacité de lire dans les esprits, induire la souffrance chez autrui sans le toucher... voici trois pouvoirs communs aux princes et que Moloch possède tout naturellement. Mais en lien avec son règne, il est une sorte d'illusionniste, le pire, le fourbe, celui qui peut enfermer un être dans son esprit, le rendre fou en laissant naître ses pires craintes avec lesquels il reste piégé et qui maculent son corps comme si tout ce qu'il vivait n'était pas seulement dans son esprit, mais dans la réalité. Les hurlements se propagent, et les larmes, glissent, vaporeuses, emplies de la crainte la plus désespérée. Sur Terre, tout est dans l'esprit, en Enfer, tout possède sa propre saveur, arrachée à l'âme ou piégée à l'intérieur. Un autre pouvoir également, s'enlise à ses pieds... celui de parvenir, à travers l’absorption d'une larme, en en savourant la saveur sur sa langue, à découvrir les secrets, les histoires, les mensonges et les vérités d'un être, même lorsqu'il s'évertue à ne pas vouloir y penser.


TON PSEUDO ▲ spf ; TON ÂGE ▲ majeure depuis trop longtemps ; TON PAYS ▲ la France ; TA FRÉQUENCE DE CONNEXION ▲ tous les jours, pour l'écriture, ça dépendra. ; COMMENT T'ES ARRIVÉ ICI ? ▲ J'ai vu de la lumière, j'ai jeté un œil, j'ai vu une merveille, et j'ai voulu en voir plus. ; TON AVIS SUR LE FORUM ▲ Magnifique (Moloch) I have to burn your kingdom down 3487939322 On retombe dans la qualité rpgique, j'adore ! ; UN COMMENTAIRE ?(Moloch) I have to burn your kingdom down 62759011 ;

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- Hell or Paradise -



Invité
Sujet: Re: (Moloch) I have to burn your kingdom down
Dim 10 Jan - 0:38

Une citation, une parole de musique

Il était venu à elle, comme un millier de papillons attirés par l'aura diaphane de cette pureté affrontant le diable en ses profondeurs. Avait-il entendu ses prières, sa perfidie, sa hantise ? Il n'en soufflerait mot. A la place Moloch s'était glissé dans son entourage, venant répondre à ses désirs, à son besoin d'éloigner son époux loin d'elle. Elle commit l'erreur de ne pas préciser qu'il devait être mort, aussi, le pacte signé éloigna le violent loin de la demeure conjugale, mais pas éternellement, seulement pour de longues périodes entre lesquelles il revint auprès d'elle pour tenter de concevoir des héritiers. Elle venait de sacrifier son âme, de la damner en la remettant entre les doigts d'un prince démoniaque qui n'avait, à priori, rien à faire dans son château. Et pourtant, il n'aurait pu trouver meilleur terrain de jeu. Les cris, les hurlements, les larmes, Elisabeth était une œuvre d'art qu'il pouvait façonner de ses mensonges et de sa perfidie, de ses coups de rein et de sa brutalité. Elle avait éloigné un mari violent au profit d'un amant qui pouvait être mille fois pire. Mais le premier avait commis l'erreur de faire tuer son premier aimé et sa fille, quand le second ne cessait de l'attirer plus haut dans les sphères de l’innommable. L'histoire restera trouble sur ce passage de sa vie, sur la présence de cet amant de l'ombre. On ne lui retiendra que quelques comparses, mais aucun ne s'avérant être Lui. Moloch. Ce Dieu adulé pour lequel on sacrifia des enfants et des hommes. Cet ange déchu, apprivoisant le péché, la débauche, la liberté nouvellement acquise. Le monstre de haine se noyant sous les larmes acides qui nécrosaient les joues rosies. « Tu veux frapper... frappe-la donc. » lui glissa une nuit l’opiniâtre créature qui venait de l'agacer. Pourtant en une seconde, la comtesse si délicate venait de s'offrir le luxe de sacrifier une autre donzelle aux habitudes malsaines d'un amant dont elle refusait de se séparer. Nuit après nuit, pourtant, il aurait dû partir, le pacte conclu, mais si elle le suppliait de n'en rien faire, lui-même restait parce qu'il percevait en elle cette étincelle particulière, ce souvenir qui ne pouvait mentir, et ce désir d'une violence étouffée qu'elle ne pouvait lui dissimuler. « Tu veux que je reste, Elisabeth ? » Et son nom roula comme un délice, une oraison ténébreuse qui la fit frissonner, à l'instant où elle hochait la tête. Il se faufila auprès d'elle... « Alors laisse-moi t'apprendre à être toi. » ... la Báthory. Celle qui deviendrait la Comtesse sanglante, accusée de tortures, puis de meurtres. La légende prétend qu'elle était obsédée par sa jeunesse. La légende prétend que ses bains de sang ne sont que des chimères. Dites-le donc à ses victimes. A leurs victimes. A eux. A elles. A elle. A ses complices. Aux êtres qui perdirent des personnes qui leur étaient chers pour les déviances d'un esprit rendu malade à force de côtoyer les ténèbres en personne. L’œuvre achevée, il l'abandonna. L’œuvre achevée, son âme rejoignit son univers, son monde d'horreurs où elle devint plus grande encore, démon mineur. Servante éternelle de son seigneur et maître, Moloch.




Il sait qu'elle devrait être là, derrière cette porte, en bas de ces escaliers, dans cette pièce où il l'enferme depuis des jours, des mois, une année arrachée à son existence. Personne ne cherche l'ange là où elle se trouvait avant qu'elle ne soit dans ses geôles. La beauté exécrable d'une cage dorée où il a enfermé le rossignol du Père qu'il désire dérober aux affres du paradis. Eden n'existe pas. Personne ne la cherche, pas même ceux qui en ont fait la recluse de l'asile. L'âme malmenée de la douce, ces voix qui assenèrent la sanction d'une maladie pour les ignares. Moloch l'a compris si rapidement, peut-être trop qu'il en perdit l'obscurité de ses paupières closes. A chaque fois, elle s'y trouvait, comme une hantise, une obsession, qui le poussa à s'ancrer aux caméras qui filmaient sa pièce, à parcourir son dossier comme autant de lignes discontinues. Obsédé, le démoniaque s'enlisait à ne plus la perdre des yeux, à se glisser pernicieusement entre les murs moutonnés de sa chambre aseptisée. Puis il l'avait arrachée, dérobée à cette existence qui la privait d'autre chose. Ses doigts qui s'abîmèrent à sa peau laiteuse et désirable, ses griffes qui se refermaient sur l'oisillon à la pureté éblouissante qu'il lui faudrait salir. Il trouverait comment faire. Pour la briser. Pour la posséder. Pour la dévorer toute entière et qu'elle s'y abandonne. Il l'a marquée par le feu de l'Enfer, a affirmé qu'elle lui appartenait, corps et âme. Mais la médium risquait encore de s'envoler, de s'évader, alors le pacte fut proposé inlassablement, se heurtant au refus obstiné de ce petit morceau de paradis qui se fracassait contre ses poings et sa colère, qui se lovait contre son corps lorsque les monstres devenaient trop envahissant quand il était le plus ténébreux d'entre eux. L'amour est pur. L'amour est beau. Autant de fumisterie que l'attachement malsain qui se nouait entre eux, raison de cette chambre trop belle, trop douce, de ces attentions fleuries dont il la gratifie, de ces instants où elle sort de sa geôle en sa compagnie, de ses doigts qui courent sur sa peau avec l'avidité d'une tendresse envahissante. Moloch ne comprend pas. Dalach guère plus. L'obsession qui se trouve derrière ce mur, qu'il tente de briser, d'attirer dans la toile de son univers sous le fiel d'une menace sous-jacente, de ces histoires à la fois vraies et mensongères dont il ne cesse de l'abreuver. Il veut son paraphe sur ce pacte qu'il fait sans cesse apparaître, nuit après nuit, le stylo ancré de force entre ses doigts si délicats qu'il pourrait briser si facilement. Ce soir sera différent. Son esprit le lui susurre. Et si ce n'est pas le cas, ce sera demain. Un an qu'il tient, qu'il s'agrippe, qu'il fait preuve de cette détermination, de cette persévérance qui suinte de tout son être. Une médium... attirerait, capturerait d'autres âmes pour lui. Elle est sienne, quoiqu'elle puisse prétendre. Si sa signature manque encore, un jour ce ne sera plus le cas.

Les doigts s’agrippent à la rose qu'ils tiennent, ses épines se fichant dans la chair indifférente, lorsque son regard s'appose sur la porte entrouverte qu'il sait éternellement fermée. Aucun réflexe humain, il se téléporte au milieu de la pièce, déjà certain de ce qu'il va y trouver, ou au contraire, de ce qui en aura disparu. Eden n'est plus là. Sa gorge lui brûle subitement comme si la nécessité de respirer était réellement sienne, tandis qu'un grondement furieux s'en échappe. La rose se brise entre ses doigts, quelques pétales succombent à l'appel du sol, les épines s'enfoncent plus profondément avant de sembler elles aussi sombrer sous un froissement furieux. Elle a osé s'échapper. Elle a osé le fuir. Elle a... Les mots se bousculent dans son esprit cruel, et un sourire esquisse ses lèvres à l'idée de ce qu'il lui fera subir pour un tel acte. Mais ses traits se retendent ; elle n'est pas là. Il tressaute. Joue avec l'environnement. Fouille. Inspecte chaque recoin de sa propriété. Mais elle n'est plus ici. Elle s'est évadée depuis trop longtemps. « Mol... » commence dans son dos l'un de ses démons à cet instant, mais plutôt que de le laisser terminer, le prince pivota d'un geste à la fois soudain et imprévisible pour venir saisir la gorge du démon, la brisant d'une pulsion aussi sèche que brutale sous le craquement sec présageant de la trachée arrachée. « Sonne... la prochaine fois. » ironise-t-il, faisant claquer ces mots sur sa langue, les doigts ensanglantés, indifférent à la perte d'un hôte. Il en trouverait un autre. L'ombre noire s'éleva légèrement au-dessus du cadavre encore chaud. « Cherche la médium. Cherche Eden et dis-moi où elle se trouve. » ordonne-t-il d'un ton implacable, alors que d'humeur plus sombre qu'à son arrivée, il laisse retomber ce qui se brise entre ses doigts. « Et quand tu l'auras retrouvée... laisse-lui un fuchsia pour moi. » Laisse-lui le message que je suis sur ses traces et qu'elle tremblera pour de bien meilleures raisons que les monstres tapis sous son lit.


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Kaegan Mordha

Kaegan Mordha
Sujet: Re: (Moloch) I have to burn your kingdom down
Dim 10 Jan - 0:44

Ce choix de scénario ! (Moloch) I have to burn your kingdom down 320532847 Excellent. Je suis amoureuse de Christian pour le rôle, super choix. J'aime bien tes phrases, ta plume, les mots que tu choisis.. Tu vas faire d'Eden une fille comblée, j'le sens. (Moloch) I have to burn your kingdom down 3307862167 Bienvenue et bon courage pour la suite, je vais venir te réclamer un lien un peu plus tard (ancien enfermé, toussa, toussa..). (Moloch) I have to burn your kingdom down 1006597017
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Eden Gainsbourg

Eden Gainsbourg
Sujet: Re: (Moloch) I have to burn your kingdom down
Dim 10 Jan - 0:51

Je suis pire que comblée là ! (Moloch) I have to burn your kingdom down 2281135688 Comme je te l'ai dis je ne m'attendais pas à te voir si tôt et tu ne sais pas comme ça me réjouit ! Déjà quand j'ai vu ton pseudo dans les inscrits j'ai sauté de joie. Mais alors là, ta plume, ce que tu vas en faire MAIS J'AI HATE, une grande grande grande hâte de rp avec toi ! (Moloch) I have to burn your kingdom down 3307862167 Bon par contre, s'il te plait, tu ne me fais pas trop de mal et tu me pardonnes d'avoir échapper à la cave merci (Moloch) I have to burn your kingdom down 4027263802 Non mais... cet avatar de fou aussi, je meurs 1000 fois là (Moloch) I have to burn your kingdom down 2281135688
Merci de tenter mon scénario vraiment beaucoup (Moloch) I have to burn your kingdom down 3827950764 de
Bienvenue chez toi (Moloch) I have to burn your kingdom down 2640327497 Et tu ne pars pas, tu restes là (Moloch) I have to burn your kingdom down 2972912111
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Rorschach Milton

Rorschach Milton
Sujet: Re: (Moloch) I have to burn your kingdom down
Dim 10 Jan - 12:26

Bienvenue (Moloch) I have to burn your kingdom down 2465310642 Le diable d'Eden (Moloch) I have to burn your kingdom down 2029131669 Et le fait d'avoir choisi Christian pour ce personnage, cette bouille de détraqué mental, c'est tout simplement parfait (Moloch) I have to burn your kingdom down 2281135688. Sans parler de ta plume qui annonce de beaux rp tachés de sang (Moloch) I have to burn your kingdom down 796896700 (juste pour info, Ror a légèrement dérobé Eden, mais ce n'est pas de sa faute, elle s'est faufilée chez lui (Moloch) I have to burn your kingdom down 1006597017)
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Invité
Sujet: Re: (Moloch) I have to burn your kingdom down
Dim 10 Jan - 13:56

Merci beaucoup à tous les trois (Moloch) I have to burn your kingdom down 3307862167 (Moloch) I have to burn your kingdom down 719042083 (Moloch) I have to burn your kingdom down 355130010

Kaegan, quand tu voudras pour le lien (Moloch) I have to burn your kingdom down 3307862167 Puis tu es infirmier, je dirige l'aile psychiatrique (Moloch) I have to burn your kingdom down 1842354971
Et j'espère ne décevoir personne pour la suite de ma fiche (Moloch) I have to burn your kingdom down 1095613412

Eden, mon Paradis perdu (Moloch) I have to burn your kingdom down 1512409511
Pardonner ? Étrange notion qui vient d'un ciel que j'ai quitté depuis trop longtemps (Moloch) I have to burn your kingdom down 3146746764 Faut bien te faire passer l'envie de recommencer (Moloch) I have to burn your kingdom down 1006597017
De rien, merci à toi d'avoir créé ce lien de fou ! et je n'ai pas l'intention de partir (Moloch) I have to burn your kingdom down 1842354971

Ror, ohhhh, petit voleur de cavalier (Moloch) I have to burn your kingdom down 3159566056 Rends-moi ma précieuse (Moloch) I have to burn your kingdom down 796896700

Je conclus que Christian est un très bon choix XD
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Altair Esterhazy

Altair Esterhazy
Sujet: Re: (Moloch) I have to burn your kingdom down
Dim 10 Jan - 13:58

Ce choix de scénario est absolument parfait (Moloch) I have to burn your kingdom down 62759011
Et puis Christiaaan (Moloch) I have to burn your kingdom down 1099737490
Bienvenue parmi nous (Moloch) I have to burn your kingdom down 2029131669
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Mirela Sedgewick

Mirela Sedgewick
Sujet: Re: (Moloch) I have to burn your kingdom down
Dim 10 Jan - 14:00

LE SCENARIO D'EDEN (Moloch) I have to burn your kingdom down 62759011 (Moloch) I have to burn your kingdom down 62759011 (Moloch) I have to burn your kingdom down 62759011 c'est trop un bon choix (Moloch) I have to burn your kingdom down 2144859622 Puis Bale va tellement bien avec le personnage (Moloch) I have to burn your kingdom down 3854725931 J'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas faire de Dalach (Moloch) I have to burn your kingdom down 2029131669 Bienvenue et bon courage
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Invité
Sujet: Re: (Moloch) I have to burn your kingdom down
Dim 10 Jan - 21:32

Merci beaucoup à tous les deux (Moloch) I have to burn your kingdom down 3389103267 (Moloch) I have to burn your kingdom down 2628400704
J'espère vraiment ne décevoir personne avec mon interprétation de Dalach (Moloch) I have to burn your kingdom down 1095613412
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Eden Gainsbourg

Eden Gainsbourg
Sujet: Re: (Moloch) I have to burn your kingdom down
Dim 10 Jan - 23:49


hells bells

Bienvenue en enfer

J'ai perdu mes mots, j'ai perdu mes phrases... Comme je te l'ai dis c'est une perfection absolue ta fiche, je l'ai lu et je sais que je vais la relire pour me repaître encore de tes mots. Je sais pas quoi dire, je voudrais te faire des milliards d'éloges mais déjà un grand, un énorme merci pour avoir pris mon scénario parce qu'il est bien avec toi c'est certain. Les manies, les tics, tu lui as donné une petite d'humanité tout en gardant sa monstruosité la plus absolue (Moloch) I have to burn your kingdom down 3307862167 Je ne te parle même pas de l'histoire qui est vgbhfebghfb non mais... c'est une merveille c'est tout. Je suis bien chanceuse (Moloch) I have to burn your kingdom down 3827950764

Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes New-York, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres fous. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu.
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Invité
Sujet: Re: (Moloch) I have to burn your kingdom down
Lun 11 Jan - 0:05

Mon petit paradis perdu (Moloch) I have to burn your kingdom down 3854725931
Comme déjà dit aussi, je suis trop contente que tu aimes tout à ce point, mon interprétation du personnage, mon style et tout (Moloch) I have to burn your kingdom down 2883702907 Et merci à toi d'avoir créé ce lien de fou, de malade, de... on va faire des RPs de dingue tous les deux (Moloch) I have to burn your kingdom down 3159566056 Parce que ce lien (Moloch) I have to burn your kingdom down 3487939322
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Sujet: Re: (Moloch) I have to burn your kingdom down

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(Moloch) I have to burn your kingdom down
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