(PARC D'ATTRACTION) Il luit de mille néons amusés, ce parc d’attraction rejoint les pensées volages, excitées des enfants accompagnés des parents. Dehors il y a la foule qui se presse, qui s’effleurent pour éviter la file qui s’étend à certaines attractions. La nourriture semble de celles qui ne s’épuisent pas tandis que dans les mains grignotent les calmes humains.

(LIBRAIRIE) Les pages s’étalent sur les étagères, les rayons remplis d’histoire, certains restent des heures entre le savoir, piochent quelques phrases, retournent au début, d’autre foncent, savent ce qu’ils veulent. Les caissiers regardent, quelques fois donnent conseil. Plusieurs travaillent dans cette librairie car les étages se multiplient. Les enfants tendent les bras plein de BDs, les mères scrutent leur portefeuille d’un air apeuré.

(QUARTIER D'AFFAIRES) Les hommes pénètrent dans les buildings translucides, des corps mouvant dans la foule d’employé, quelques-uns viennent dans une riche voiture mordorée pendant que d’autre servent à leur pied. Règne la loi de la jungle dans ce genre de lieu, un lieu de travail, d’affaire où le profit, l’argent à créer est précieux à leur yeux. Puis voici la nuit et les étoiles assoupisse chez eux l’exécuté du bonheur.

(AQUARIUM) Pour le plaisir des yeux et des oreilles, pour le plaisir de plonger sous les mers, l’aquarium offre les espèces foisonnantes de poissons multicolores, d’animaux marin en extinction, maltraités peut-être également. Dauphins et orques promettent des spectacles mirobolants. L’entrée est surveillée, le lieu sauvage apprivoisé pour les ivres qui souhaitent un peu de repos dans leur routine.

(MUSEE) Les œuvres s’exposent, ravivent le spectateur enchanté des techniques dormant sur les toiles rêvées. Les paysages tremblent de colère, les personnages frissonnent de frayeurs, l’idylle chante des corps nus idéalisé. Certains étudiants carnet à la main et attirail d’artiste juvéniles crayonnent des figures encore maladroites alors que les groupes scolaires tapagent joyeusement entre les murs de la bâtisse.

(GARDERIE) Elles confient leur môme les mères partant à la galère pour quelques pièces jonchant le porte-monnaie. Ils braillent des abandons, les uns restant prostrés au début contre un mur les autres joueurs, ayant l’habitude. Les gardiennes sourient, leur voix de miel apaisent les pleurs, les activités grésillent de babillements puis l’heure de la sortie où les parents attendent de retrouver leur progéniture.