Quartier de la richesse exposée, des billets verts remplissant les poches des rois. Manhattan ne connait jamais le sommeil, ni la faillite. C'est ici que se retrouvent les grandes familles, que s'enferment les noms importants de la ville. Les touristes sillonnent et s'imaginent propriétaire. Claquent les pas sur les trottoirs luxueux.

Elle héberge le peuple le plus gigantesque, Brooklyn la flamboyante où le monde s’agglutine. Elle a accueilli les migrants lorsque la guerre a ravagé l’Europe. Aujourd’hui elle grouille de silhouette tantôt pressée, tantôt lascives ; des immeubles ornent le paysage urbain tandis que les voitures s’échauffent d’embouteillages. Les démons s’immiscent dans ce paradis d’âme, les anges l’évitent, beaucoup trop peuplent ces ruelles désenchantées.

Le berceau de la violence, des gangs, de la carne sanglante. C’est le cliché véhiculé par les films, par cette peuplade d’ignorants. Le Bronx était le terrain des coups de feu, mais les balles ne tombent plus aussi souvent qu’avant. Quelques coins à éviter, mais rien de dangereux. Quartier que l’on dit pauvre, mais Riverdale et Country Club Estates sont des lieux cossus, où l'argent se déverse.

Regroupant les classes moyennes, le Queens rugit de dangerosité, moindre que celui du Bronx cependant, la police n’y est pas rare néanmoins. Elle est hétéroclite, mi riche dans certains quartiers mi pauvre et défavorisée. Ainsi elle fait le pont entre le Bronx. Elle a été créé en l’honneur d’une reine si vite oubliée, maintenant les gens ne pensent plus qu’à leur soucis mornes du quotidien.

Arrondissement le moins urbain de la ville, Staten Island semble de ces statues impressionnante que l’on n’ose fouler de ses pieds. Les attentats de 2001 se sont passés près de cette région où les débris sont encore abondant, à la place trônent un bâtiment commémoratif. Les quartiers y sont calmes et tranquilles, du haut de la fenêtre on peut voir des passants se promener.